Voilà un terme utilisé par les géologues pour expliquer les mouvements du sol. Bâtie sur un sol marécageux où s'est accumulé les dépôts de l'ère du Quaternaire, la ville s'enfonce (en rouge) et se redresse (en vert) au gré des sols et de l'activité humaine, selon une étude du chercheur Luigi Tosi, de l'Institut des Sciences marines de Venise.
Combiné aux épisodes répétitifs d'acqua alta (inondations), l'affaissement risque d'occasionner l'effondrement des bâtiments. L'arrêt du pompage de la nappe phréatique et le projet de digues flottantes (projet MO.S.E ou MOdulo Sperimentale Elettromeccanico): 79 digues de 20 m de large par 20-30m de haut) pour bloquer l'entrée excessive d'eau vont certes contribuer à ralentir cet affaissement, mais le réchauffement climatique, la montée du niveau de la mer, le trafic de bateaux (surtout les giga-bateaux de croisière qui causent un remous érosif) ne faciliteront pas cette tâche de préservation. Voici un site qui explique plus en détails le phénomène.
http://www.larecherche.fr/savoirs/environnement/ligne-maginot-sauver-venise-01-01-2003-83278
Au rythme de 1mm par an (plus marqué du côté sud), on ne craindra quand même pas de voir disparaître de si tôt Venise !
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